Atelier Energies et Santé - "Stratégies pour une santé optimale"


Savoir oser

La chapelle de l'ermitage du Père de Foucault, à l'Assekrem   (Hoggar)



Dans la vie, le plus important est d'aimer ce que l'on fait,
et d'être totalement sincère avec soi-même.
Si vous n'aimez pas ce que vous faites, cherchez autre chose.
En travaillant de mauvaise grâce, vous tournez le dos à la vie !

Si votre travail vous captive, alors vous le ferez toujours avec un grand sentiment de liberté et de plaisir, sinon, quel gâchis !
A aucun prix vous ne devez rester dans une situation qui vous fait horreur, même si on vous dit que vous êtes trop âgé pour changer, ou pour tout un tas d'autres excellentes raisons.
Même passé 60 ans, on peut tout remettre en question, se reprendre en main, changer drastiquement ses habitudes, prendre soin de son corps, reprendre des études, commencer enfin une activité dont vous avez toujours rêvé...
Pour ne rien changer, et continuer à SUBIR une situation qui vous déplaît, on invoque généralement la sécurité sociale, la sécurité de l'emploi, la sécurité matérielle...

Avez-vous songé que rien n'est jamais acquis définitivement ?

Qu'est ce qui est sûr dans la vie, sinon que l'ange de la mort nous invitera, un jour ou l'autre, à passer dans un autre plan d'énergie ?

Vous allez me dire que changer, OSER, c'est plus facile à dire qu'à faire par les temps qui courent.
Je n'ai pas prétendu que c'était facile ! Je dis simplement que lorsque l'on constate qu'une situation (professionnelle, affective, familiale ou autre...) n'est plus "vivable", et que l'on a en vain, et en toute sincérité (la vraie sincérité avec soi-même, selon sa conscience, et non pour se trouver des excuses), fait tout ce que l'on pouvait faire, eh bien, il faut avoir le courage de changer.

D'ailleurs, changer, ou savoir oser, ne sont jamais des actes faciles.
Mais dès que l'on a saisi l'ampleur de la tâche, on a déjà fait le premier pas.

L'important dans tout cela, c'est de faire ce que l'on croit juste, et d'aimer ce que l'on fait.
Il est vrai aussi que si on veut faire ce que l'on aime, il faut exceller dans cette activité, sinon ce n'est pas possible.
C'est sans doute là que le bât blesse le plus souvent, car avant de changer, il faudrait peut-être apprendre à exceller, à être BON - dans tous les sens du terme !

Cela fait, ignorez la peur de l'inconnu et lancez-vous à l'eau...
De toute façon l'eau vous portera, même si vous ne savez pas nager !...




J'ai retrouvé cet excellent texte dernièrement...
je l'avais découpé dans un vieux journal... je n'en connais pas l'auteur...


Je vous suggère d'écouter (ou de ré-écouter) - avec attention - "Les oiseaux de passage" de Georges Brassens, et de méditer le message...




Coup de Gueule   de Charles Poncet, avocat à Genève,

paru dans l'Observatoire des libertés, le 25 février 1999

Vive le ski "hors piste"

Il aura suffi de quelques accidents de ski hors piste pour que la machine infernale se mette en marche : la société moderne, engoncée dans le confort, les assurances, la médecine toute puissante et autres menus attraits de la civilisation occidentale, n'admet pas qu'il y ait des accidents dans lesquels des êtres humains perdent la vie.
Tout au moins certains accidents : personne ne s'émeut guère que la route tue en Suisse, chaque année, l'équivalent d'un bataillon d'infanterie. Mais qu'un événement inattendu survienne et la réaction est immédiate : un déferlement médiatique, qui reflète lui-même la surprise du public et l'annonce de mesures par l'Etat, en général inutiles, mais toujours assassines pour les libertés.

Le ski hors piste est dangereux pour ceux qui le pratiquent de façon téméraire ?
Il produit des accidents mortels à l'occasion ?

Voici que le choeur des vierges entonne le péan de l'intervention étatique pour en limiter les risques : que l'Etat l'interdise carrément - comme l'a fait tel préfet français plus occupé à la protection de son séant administratif qu'à celle des libertés - ou tout au moins, Grand Dieu, qu'il en réglemente les «excès», sans doute par un système de panneaux fichés sur les sommets, avec des hélicoptères en patrouille et des caméras de surveillance sous les sapins, accompagnés de guides en uniforme dressant procès-verbaux, le tout financé par un impôt sur la vente des snowboards, ou mieux encore, qu'on institue un permis obligatoire pour skier hors piste, délivré après deux stages de quatre semaines à Macolin, comprenant entre autres des cours de chimie de la particule neigeuse et un séminaire de sensibilisation, insistant sur l'analogie fâcheuse entre le goût du risque et la pulsion sexuelle masculine.

Toute personne chérissant sa liberté doit se révolter contre la société de couilles molles qu'on est en train de nous fabriquer.

Prendre des risques pour le plaisir d'avoir peur, mettre sa vie sur le ballant si on le souhaite, sont des aspects essentiel de la liberté individuelle.

Nous avons le droit inaliénable d'être téméraires sans que l'Etat s'en mêle. S'il me plaît d'acquérir à l'encan un matériel de plongée sous-marine en mauvais état pour descendre à quatre-vingt mètres dans les eaux noires et glaciales du Léman sans moniteur ni cours Migros sur les effets de l'azote en profondeur, j'en ai le droit absolu et tant pis pour moi si je me noie.

La montagne tue ?   Elle ne tue que ceux qui veulent bien y aller, et ça les regarde !
La société n'a pas vocation à imposer la prudence aux citoyens dans leur loisirs.


Par une politique d'information libérale et grâce à l'appui d'une presse libre, que chacun sache sans doute qu'il vaut mieux apprendre les techniques de l'escalade avant de se lancer à l'assaut des Dolomites en solo, soit.

Mais au nom de quoi l'Etat se mêlerait-t-il de protéger les citoyens contre eux-mêmes ?

Ce paternalisme odieux reflète en réalité l'érosion regrettable de la vision libérale de l'être humain : homo sapiens - l'homme qui sait - titulaire de droits fondamentaux est présumé capable de se débrouiller tout seul, de décider ce qui est bon pour lui, sans qu'une nounou bureaucratique le fasse à sa place. Certes, cette définition repose en partie sur une fiction : il est des gens capables d'analyser ou de raisonner et d'autres qui le sont moins. Mais elle est le corollaire indispensable de l'égalité. Nous devons avoir tous les mêmes droits, puisque nous sommes égaux : il ne saurait y avoir une liberté pour les gens intelligents et une autre pour les cons.

A vouloir dorloter ceux-là au nom de leurs limites réelles ou supposées, on érode la liberté de tous jusqu'à en faire une peau de chagrin.

Patelin ou pervers, l'Etat nounou et liberticide se justifie par un autre sophisme : l'individu n'aurait "pas le droit" de s'exposer à des risques qui entraînent des coûts à charge de la collectivité. Telle fut ainsi la "justification" de la ceinture de sécurité obligatoire : à s'exposer aux accidents graves sans ceinture nous serions tous coupables du crime d'augmentation des frais médicaux de la société.
Qu'une imbécillité de ce genre ait pu convaincre une majorité de suisses montre bien dans quels abîmes nous sommes descendus en termes de libertés.

Il est temps de se réveiller !

Symbole éternel de liberté, la montagne est le domaine public par excellence.
Les citoyens y ont accès sans restrictions autres que celles qu'ils s'imposent à eux-mêmes : remonter un couloir neigeux à deux heures de l'après-midi en plein soleil expose l'alpiniste à des chutes de pierres mortelles.

Qu'il le sache. Mais s'il veut y aller, c'est son problème.

Déclencher une avalanche par témérité est un crime qui doit être sanctionné s'il cause des victimes, mais on ne saurait le prévenir par un régime d'autorisations ou en fliquant les Alpes. Le risque, y compris celui qui naît des actes d'autrui est inséparable de la liberté : une vie totalement protégée n'a aucun sens car n'en déplaise à la libido réglementaire et tatillonne des Orwell de sous-préfecture, l'être humain aime prendre des risques et mesurer sa force à celle de la nature.

Consciemment ou non, le skieur hors piste exprime à sa manière cette revendication fondamentale de liberté : sortir des sentiers battus, foncer au péril de sa vie dans un couloir vierge de toutes traces, être le premier à y passer et s'en réjouir à la sortie avec le frisson de qui sait avoir pris un risque, voilà qui distingue l'individu libre du troupeau des assurés, des fichés, des enrégimentés de la sécurité sociale et des retraités de la vie digne d'être vécue que nous devenons petit à petit à force de conformisme, de règlements et de précautions imposées par des cervelles perverses s'arrogeant le droit de penser à notre place.

A l'image des libertaires d'antan, que les surfeurs de l'an deux mille continuent donc de dévaler librement les pentes neigeuses au cri de «mort aux vaches, mort aux lois, vive l'anarchie !»...

... et VIVE le ski hors piste !






A ce point, il bon de rappeller le célèbre "Être Jeune" de Samuel Ullmann :

          ETRE JEUNE
La jeunesse n'est pas une période de la vie,
    elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
    une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
    une victoire du courage sur la timidité,
    du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
    on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l'âme.
    Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
    sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
    et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
    Il demande comme l'enfant insatiable : et après ?
    Il défie les événements, et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.
    Aussi vieux que votre doute.
    Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
    Aussi jeune que votre espoir.
    Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune, ceci tant que vous resterez réceptif.
    Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
    Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.
    Si, un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme
    et rongé par le cynisme...
Puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.



Petit sujet de méditation :

Lorsqu'un enfant vient au monde, ses parents, sa maman, lui donnent la vie.   La vie lui est DONNÉE, elle lui appartient...
Dans toute famille normale, les premières années seront heureuses, l'enfant sera choyé, aimé, et vivra en grande partie dans le rêve...   Mais dès qu'il va entrer à l'école, dès qu'il "démarre" dans la vie "active", la société s'en empare, et va lui inculquer la nécessité d'être "productif", de "gagner sa vie"...

"Que vas-tu faire pour gagner ta vie" ??   "TU DOIS travailler à l'école si tu veux gagner ta vie plus tard..."

Cette expression et terrible : elle donne l'impression que notre vie ne nous appartient plus, qu'elle nous est reprise...
nous sommes conditionnés, c'est un programme d'echec...

nous devons GAGNER notre droit de vivre !!!


Comment un jeune être peut-il partir serein et optimiste dans sa vie : dès le départ, on lui annonce que ce n'est pas joué. Comme une punition, une véritable condamnation : il doit apprendre à GAGNER sa vie...



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